Within the framework of the Win a Trip to Paris competition, organised as part of the 80th Anniversary Celebrations of Alliance Française de Bombay, the candidates from B2 were expected to write a short text (250 words) in any genre of their choice with the theme ‘Mumbai 80 Years Ago, Today, and 80 Years From Now’. The top 10 entries are as follows:
10. Tanaya RANE
Mumbai, la ville des rêves
J’habite dans une grande ville indienne qui s’appelle Mumbai. Cette ville est la capitale du Maharashtra et est située à l’ouest de l’Inde. La ville a été appelée Bombay pendant une grande partie des quatre cents dernières années. L’origine du nom est obscure, mais on dit souvent qu’elle provient de la phrase portugaise “Bom Bahia” qui signifie “belle baie”. Le nom de Mumbai est utilisé depuis très longtemps dans les principales langues locales et est attribué à la déesse locale, Mumba (ai signifie mère en marathi). Le nom de la ville a été changé pour Mumbai par une loi du parlement en 1997.
On appelle aussi Mumbai “la ville des rêves” parce que beaucoup de gens viennent des villages ici, pour chercher du travail et pour gagner leur vie. C’est une ville industrielle et aussi un centre de commerce.
La ville de Mumbai est aussi connue pour “le centre de Bollywood”: l’industrie indienne des films hindi et marathi.
Dans cette ville, il y a des endroits touristiques. Il y a les jardins de Malabar Hill et des plages à Juhu, à Chowpatty et à Marve. On voit aussi un nouveau pont sur la mer.
Le Gateway de l’Inde, la Tour Rajabai, le temple de Mahalaxmi et la mosquée de Haji Ali sont situés près de la mer et restent de grands attraits pour les touristes. C’est une ville cosmopolite où les gens de religions différentes habitent ensemble et tous les gens représentent des cultures différentes. On célèbre les fêtes comme Diwali, l’Eid, Holi, Durga Puja et Noël ensemble.
À Mumbai, la vie est très rapide, et on voyage beaucoup. Mais il y a un système efficace de transports en commun, comme les trains, les rickshaws et les autobus.
À Mumbai, vous trouverez des étals de vada pav, pav bhaji et pani puri partout car ce sont les spécialités locales. Les mumbaikars aiment la nourriture locale et épicée.
Le temps est assez humide et il fait très chaud en été. Il pleut pendant la mousson, mais l’hiver est agréable.
Il y a beaucoup d’avantages si l’on habite dans une grande ville comme Mumbai parce qu’il y a toujours quelque chose à faire et on a un grand choix de restaurants et de cinémas. En revanche, il y a aussi des inconvénients, par exemple, les embouteillages et la pollution à cause des travaux du métro. Mais malgré les inconvénients, j’aime beaucoup ma ville.
9. Sheetal AGGARWAL
Toujours une Mumbaikar!
Au moment où j’écris cet article, je me sens submergée par les émotions parce que Mumbai est “My Jaan”, c’est-à-dire ma vie. Bien que la vie à Mumbai soit difficile, on appelle cette ville la ville des rêves, car c’est un endroit où des gens du monde entier viennent et accomplissent leurs rêves.
Après avoir entendu plusieurs histoires de mes ancêtres à propos de Bombay, comme on l’appelait affectueusement auparavant, je suis émerveillée de connaitre son développement mais il y a certaines choses qui n’ont jamais changé et n’ont jamais perdu de leur charme, comme par exemple les plages apaisantes comme Juhu Beach, les endroits touristiques comme The Gateway of India, le temple Siddhivinayak et beaucoup plus.
Exactement 80 ans ont passé depuis que l’Alliance Française de Bombay s’est établie en 1938. Cet institut a joué un rôle primordial pour promouvoir les échanges culturels entre la France et l’Inde en enseignant à plus de 4000 étudiants chaque année.
Ma vision pour Mumbai dans les 80 prochaines années serait celle d’une ville exempte de pollution et de pauvreté et soutenue par le gouvernement non seulement dans les secteurs financiers mais aussi dans le secteur culturel.
Malgré tous ses problèmes, Mumbai était, est et sera toujours le lieu où mon coeur appartient!
8. Nutika KALE
Cher Robert,
J’sais bien pourquoi t’as pas répondu à mes dernières lettres mais j’veux t’informer que ton silence me blesse. Cette ville si peuplée, si animée, me parait vide sans toi.
Hier j’ai accompagné mon père à l’hôtel Taj où j’ai rencontré M. Ling. Il m’a draguée comme d’habitude en me flattant pour mon sari que tu m’as donné à notre premier rendez-vous au cinéma Regal.
Cela me semble comme hier quand on se tenait les mains en flânant dans les petites rues de Marine Drive, où on s’échappait de mes proches et de tes collègues anglais, savourant au clair de lune et la brise froide de la mer, et nous perdant dans notre propre univers.
Tu te souviens du premier jour où nous nous sommes rencontrés? C’était au champ de courses à Mahalaxmi. Je sentais une forte attraction magnétique envers toi qui jusqu’à aujourd’hui est difficile à combattre. C’était tellement drôle quand tu croyais que j’étais pas indienne à cause de ma peau blanche et que je t’ai raconté l’histoire des Parsis. Je pense c’était ce moment où tu m’as trouvée intéressante.
J’peux pas oublier le moment où je t’ai suivi à Gateway of India comme tu repartais en Angleterre en me promettant que tu reviendrais. Quelle ironie ! Un monument construit pour l’accueil d’un couple était la séparation d’un autre couple.
Je vais me marier le mois prochain. Si tu m’aimes vraiment comme t’as dit, sortons de cette prison de jugements, culture, race et bâtissons notre propre paradis.
Ton amour,
Rosie.
7. Vaibhav SHARMA
“Vraiment? Pourquoi?”
Toutes ces questions que ses amis lui avaient posées résonnaient dans la tête de Monsieur Hamel alors que son avion commençait sa descente sur Mumbai.
Après une rupture terrible, ce professeur de français avait décidé de quitter Paris. Heureusement, il avait reçu une lettre d’acceptation de l’Alliance française de Bombay.
De la fenêtre, il pouvait voir plusieurs immeubles de grande hauteur. C’est la raison pour laquelle ils l’appellent la capitale économique de l’Inde, a-t-il pensé. Soudain, le paysage s’est transformé en une vaste gamme de huttes aux toits bleus et gris.
“C’est Dharavi, peut-être le plus grand bidonville du monde,” lui a dit son voisin, d’un ton amical. “Mumbai est une ville de contradictions,” avait-il lu.
Dès qu’il est sorti de l’avion, il a senti une forte bouffée inimaginable de chaleur humide. Il s’est précipité vers l’aéroport climatisé, a attendu ses bagages et a réservé un taxi prépayé. “Cher mais confortable,” lui avait dit le directeur de l’Alliance française.
Un chauffeur l’a escorté prudemment hors de l’aéroport au milieu du brouhaha des automobilistes et des chauffeurs de taxi impatients qui criaient en anglais accentué.
“Monsieur, taxi!!”
Dans le taxi, Victor a ressenti une vague d’excitation et de nervosité. Il a rejoint son hôtel, très proche du centre de Churchgate. Cette partie de la ville ressemblait à Londres: architecture victorienne avec des éléments indiens. Après s’être reposé, il a décidé d’aller au restaurant.
“Pav bhaji, s’il vous plaît, peu épicé,” a-t-il précisé au serveur.
Son repas est arrivé et il a mis un morceau dans sa bouche. Son visage est devenu rouge et il a laissé échapper un grognement. Il a pris aussitôt de l’eau et a décidé de passer directement au dessert.
Il a levé les yeux et a vu une jolie femme dîner à la table voisine, le regardant avec un sourire. Aucune recherche sur Internet ne l’avait préparé aux sens, aux sons et aux goûts débordants que Mumbai avait à offrir. Mais cela pourrait être un nouveau départ, a-t-il pensé.
6. Sukanya SUBRAMANIAN
William Shakespeare a dit “Qu’y a-t-il dans un nom?” La première chose qui nous frappe, c’est le changement de nom : que ce soit une gare, un aéroport ou Mumbai elle-même, qui était auparavant connue sous le nom de Bombay. Il y a beaucoup d’histoires sur la façon dont la ville tire son nom. Depuis 1995, elle est officiellement enregistrée comme Mumbai.
L’architecture ici est l’une des plus victoriennes au monde. C’est un mélange de style gothique, victorien, avec des caractéristiques traditionnelles indiennes. Les salles de cinéma comme Métro ou Eros qui ont été inaugurées en 1938, se vantent d’avoir le style d’architecture Art Déco. Malheureusement, la façade des bâtiments a subi de nombreux changements et aujourd’hui on peut voir des immeubles recouverts de verre et des gratte-ciel avec des installations modernes.
En tant que capitale financière de l’Inde, le transport doit évoluer avec le temps. Depuis l’ère victorienne, la calèche faisait le charme de Bombay. Mais les déplacements ont changé avec le développement des infrastructures aériennes, routières et ferroviaires.
L’éducation est le seuil du développement. Mais il a tellement empiré qu’il manque de professionnalisme, qu’il s’agisse de l’Université de Mumbai ou d’autres institutions. Bien qu’il y ait des systèmes, des règlementations en place, ils sont modifiés en fonction de la personne responsable. Cela ne fait qu’augmenter la détérioration de la transmission des connaissances. Les étudiants ne sont que des marionnettes. Dans ce cas, Mumbai peut-elle devenir une ville intelligente dans 80 ans? L’avenir est entre nos mains.
The top 5 entries starting below will also be published in the 80 Years Booklet of Alliance Française de Bombay.
5. Nirmohi DESAI
Une ville qui vieillit à l’envers.
La ville de Mumbai jouit d’une bénédiction mixte d’un vieillissement à reculons, c’est-à-dire qu’elle rajeunit avec les années qui passent. De plus, je l’appelle une bénédiction mixte car depuis des années le Mumbaikar a du mal à tenir la cadence de la ville qui vieillit.
En outre, entre 1947 et 1977, quand la ville de Mumbai était vieille de 30 ans, elle encourageait rationnellement et respectueusement l’harmonie communautaire. Majoritairement, les gens se logeaient dans les chawls: un excellent modèle de vie communautaire. De manière subliminale, ils sont devenus une seule grande famille partageant le bonheur et les difficultés.
Les Mumbaikars, par ailleurs, ont volontairement choisi d’utiliser les transports publics comme les voies ferrées et les autobus “BEST” afin de respecter l’importance du temps.
D’ailleurs, Mumbai hérita de la valeur de l’éducation. Donc, les leaders et les réformistes ont établi les institutions professionnelles. En effet, l’égalité des sexes était propagée en établissant les écoles pour les femmes et proposait des emplois à travers les cours du soir. Mumbai était alors la première ville à construire l’école du soir.
Mumbaikar, de surcroît, n’a pas oublié son village et Mumbai a offert aux migrants de la nourriture à un bon prix à “Irani Café” et les “Udipi”.
En fait, Mumbai en se portant responsable, favorisait les films et le théâtre avec des morales.
Par conséquent, après 1977, alors que Mumbai vieillissait à rebours et s’était modernisée, le Mumbaikar avec ses nouvelles idées qui émergeaient autour de la vie privée, l’hospitalité et le divertissement, avait une vision foule et vit les chawls, les écoles du soir, les cafés, disparaître.
4. Amandeep OBEROI
MUMBAI D’AUJOURD’HUI, NOTRE FIERTÉ
Notre Mumbai, une ville toujours en pleine effervescence, se définit comme une maison mère de 20 millions de Mumbaikars. La rapidité incontrôlable, la population intarissable et le bonheur éternel de vivre sont des caractéristiques élémentaires qui singularisent cette belle ville.
Les habitants indiens venant des quatre coins de l’Inde, parlant différentes langues et suivant des religions diverses, résident ensemble à Mumbai et créent en conséquence un métissage culturel inégalable. La solidarité entre ces peuples, malgré les différences culturelles, fait preuve de “l’unité dans la diversité”. D’un côté, elle accueille le dieu Ganesha avec tambours et trompettes, d’un autre côté, elle est agrémentée et décorée comme une reine avec les sapins et les couronnes de Noël. D’ailleurs, à part des dieux trouvés dans la mythologie indienne, M. Sachin Tendulkar, notre fierté de cricket et M. Shahrukh Khan, le roi des films bollywoodiens, sont également vénérés.
Les passants affairés, les trains serrés comme des sardines et les vendeurs de Vadapav représentent la vie quotidienne des citadins. De surcroît, les salariés en retard pour leur travail galèrent chaque jour afin de joindre les deux bouts. Pourtant, les week-ends étant bercés de béatitude et de joie apportent le divertissement dans la vie fastidieuse. Les jeunes hallucinés fumant joyeusement leur cannabis psychédélique préféré et les adultes bourrés par les rasades de Vodka, dansent avec toute leur énergie dans les boîtes de nuits.
Au XXIème siècle, le développement financier et la croissance économique s’accroissent grâce aux grandes entreprises affichées sur le marché boursier à BSE et ainsi aux petits magasins locaux étendus dans chaque quartier.
En définitive, Amchi Mumbai (Notre Mumbai), comme on dit souvent en marathi, explique le fort attachement émotionnel que les habitants ressentent ici. Donc, nous les Mumbaikars, bien que nous soyons dans des villes différentes de différents pays, notre amour pour notre chère ville ne disparaîtra jamais.
3. Shalaka JOSHI
Aujourd’hui Mumbai n’est pas seulement une ville, c’est un façon de vivre. Mumbai est un sentiment. C’est l’endroit où vit le coeur d’un MUMBAIKAR.
Des trains encombrés à la brise fraîche sur Marine Drive, des poches vides à la réalisation de rêves… Mumbai ne vous décevra jamais.
De la personne qui vit sur les trottoirs à la personne qui vit dans un grand appartement, tout le monde devient fou par l’odeur rafraîchissante du Vada Pav.
L’esprit de Mumbai réside dans la lutte, l’unité, le travail acharné et la solidarité des gens. N’importe quelle situation est arrivée jusqu’à aujourd’hui comme les inondations du 26 juillet 2005, le terrorisme du 26 novembre 2008, Mumbai n’est jamais tombée.
Les gens ici travaillent 20h mais ils ont encore de l’énergie pour danser sur les Dhols (les gros tambours) pour accueillir Ganpati Bappa pendant la fête de Ganesha.
Mumbai dort seulement de 1h à 4h du matin parce que c’est le moment où les trains s’arrêtent (rires). En fait, c’est pour cela qu’on appelle Mumbai la ville des rêves mais aussi la ville qui ne dort jamais.
Si vous ne me croyez pas, faites une longue promenade sur le collier de la Reine (Marine Drive). Vous ressentirez une centaine d’émotions dans votre corps en voyant la mer bleue mais vous serez en paix.
C’est vrai, c’est la magie d’Amchi Mumbai (notre Mumbai)!
2. Tanushree AGARWAL
Le 7 Septembre 2098
Journal intime pg. 250
Hey! Victor m’a appelée quand je regardais par la fenêtre du 200ème étage de cette tour presque dans les nuages. Victor est mon ami français. Il est professeur à l’Alliance Française de Bombay. J’étais son livreur de déjeuner, dabbawala, aujourd’hui puisqu’il ne pouvait pas venir à cause de la fête de Ganesha. J’insistais pour que Victor réserve un Uber volant pour se promener dans la ville car nous voulions voir la vue de Taj Mahal Palace, Gate Way of India, etc. Pourtant il a enlevé les clés de sa voiture solaire. Je préférerais encore le train bullet.
Ensuite nous avons décidé d’aller au lieu sensationnel de 2098, “la rue culturelle” avec ses douze musées, spectacles et cafés. Nous avons conduit jusqu’au Sealink numéro 7 entouré par des purificateurs d’air. Une promenade incroyable en voiture avec des Ubers volants, des avions, des chariots et des oiseaux au-dessus, les chansons Bollywood, la mer, la propreté et les tours tout autour.
Soudain, il a commencé à pleuvoir. Nous nous sommes amusés sous la pluie à “Marine Drive” avec les autres Mumbaikars. Nous avons mangé du Pav Bhaji et Vada Pav délicieux dans la rue qui ont apporté des larmes à mon pote français.
À la fin de la journée, Victor et moi, nous nous tenions la main, en marchant sur la plage. Il y avait de l’amour dans l’air. C’était la même façon dont mes grands-parents se sont rencontrés en 2018.
Je suppose qu’à Mumbai tout peuvent changer mais la mer est une constante.
1. Nandini FOWKAR – 3rd Prize of the Jury, Free Study Material
Annonce 1 : LE TRAIN POUR CHATRAPATI SHIVAJI MAHARAJ TERMINUS VA ARRIVER À SIX HEURES VINGT.
“J’ai mes écouteurs en montant dans le train”
Le film se déroule sur Netflix.
Mon nez dans mon portable :
“LA PLAGE, LA QUERELLE ET ENCORE LA PLAGE. “
Il y avait une douzaine d’alertes sur facebook.
Treize appels manqués, mais il n’avait pas envie de la rappeler.
“C’est fini!!” a crié Riaan . Il a vu des vagues se briser sur les rochers noirs.
La morosité l’agrippait, juste comme cette ville. La mer en monochrome qui engloutissait le Sea Link semblait l’hypnotiser. Alors qu’il marchait, il entendit un tintement. C’était une vieille bouteille de Pallonji Soda. Recouverte de gravier, il l’ouvrit avec force. Il y avait une lettre dedans!
Le 20 Novembre, 1957
Chère Scherezade,
Et où donc étais-tu, ma chérie? J’ai réservé une place pour toi. Il y a beaucoup à raconter.
La première impression de Mumbai qui me venait à l’esprit était la mer. L’air était un mélange de sel et de poisson. Notre bateau avait accosté au Port de Mazgaon.
Immédiatement, j’ai eu le sentiment d’appartenir à la ville. Enfin! Trois mois de vacances.
Voilà! Les oeufs, le bun maska et du thé iranien. J’aime beaucoup ce café, Kayani. L’ambiance est vivante et il y a une bonne collection de chansons à faire jouer au gramophone!
Hier, je me suis promené autour de la ville. L’architecture m’a surpris! Au sein des structures magnifiques, il y a des rues sinueuses et des usines de textile. J’ai vu le temple de Mumbadevi d’où la ville prend son nom.
Voilà la crainte absolue! Ne rien faire. J’ai donc visité l’église de Mount Mary. L’Art decor m’a stupéfié. J’ai vu des hommes qui faisaient du bénévolat en nourrissant les familles pauvres dans les rues. Puis, j’ai pris un autobus impérial pour mieux explorer cette ville. J’ai vu la grande bibliothèque “Asiatic”. C’était comme un palais en blanc avec des escaliers qui vous trompent à une marche dans le passé!
J’ai rencontré plusieurs étudiants de la plus célèbre université de Mumbai. Ils ont quitté le foyer à l’âge de douze ans pour suivre leur formation. En tournant au bout de la rue, c’était la gare de CST avec une grande horloge. Ils ont fait un bon travail, les Britanniques, pour réaménager la Ville des Rêves!
Ensuite, j’ai pris le tram pour aller au bureau de Poste de Bombay. Un autre palais royal peut-on dire! Ce qui attise la pensée est que les cinéphiles de Mumbai sont inspirés par Bollywood. Habillées en sarees à pois et les hommes coiffés comme Dev Anand.
Alors! J’envoyais des cartes postales régulièrement à tes parents à Pondichéry après ton décès. C’était vraiment difficile de gérer les choses chez nous. J’ai fait un appel interurbain à mes collègues de la Marine.
Hmm.. C’est ton anniversaire aujourd’hui, et tu me manques beaucoup. J’étais trop fier et je suis resté dans mes victoires professionnelles. Avec le temps, c’est vrai que tous s’éloignent. Mais il faut que la famille reste, comme une exception. Je n’ai jamais pensé que mes derniers mots pour toi seraient “C’est fini”.
Je suis désolé mon amour..à la fin nous sommes des cendres, des os et des souvenirs.
Ouuff. Eh bien, j’ai réservé deux billets pour un film romantique en hindi “Pyasa”, à Eros Plaza ce soir.
Je t’attendrai ce soir mon amour.
CETTE LETTRE VA SE DÉTRUIRE EN 3…2..
Annonce 2 : “LE PROCHAIN ARRET EST CHATRAPATI SHIVAJI MAHARAJ…”
Je clique en hâte sur pause en enlevant mes écouteurs. Je prends une inspiration profonde, prête à lutter contre la monotonie du “métro-vidéo-boulot”.
J’attends ce que cette ville a à m’offrir.
Je commence par saluer les autres passagers.